Apprentie en herbe #5, ou inspiration, expiration

Bon, le mois d’octobre vient de se terminer et avec lui, mon devoir d’agenda ironique (Le meilleur tapissier )! Il est l’heure de m’attaquer à un autre challenge, parce que novembre est un mois que j’ai décidé de rayer de mon calendrier (j’espère que c’est l’anniversaire de personne), et que pour passer plus rapidement à décembre, mois de l’overdose de couleur rouge, de chocolats et de cadeaux, je vais tenter le Nanowrimo ! Alors, le Nano, quesako ? Eh ben, c’est le National Novel Writing Month ! Merci, ça aide vachement, Sabrina. Bon, ok. C’est un événement mondialo-planétaire qui réunit des milliers d‘écriveurs (et d’écrivains) autour d’un même challenge personnel : réussir à boucler en 30 jours pas moins de 50 000 mots ! Soit à peu près pour les matheux, 1600 mots par jour ou 3200 un jour sur deux, et ainsi de suite, faites les calculs, moi à part pour les recettes de gâteaux ratés, j’en fais plus trop. En bref, c’est peut-être plus facile d’instaurer une routine de tous les jours, que d’essayer de caler 8h d’écriture dans une journée de 24h quand on doit dormir, travailler et donner des croquettes au chat (optionnel). Vous l’aurez donc compris, c’est un hymne à l’écriture, au partage et à la rencontre ! Bientôt, elle va se transformer en scout celle-là. Pour vous inscrire et rentrer dans le cercle, c’est sur NanoWriMo. C’est en anglais, mais on peut aussi trouver la version française, et puis, sur le site, c’est simplement pour faire le bilan des mots, pour atteindre le projet donné au départ (je crois bien, c’est mon premier, je vous rappelle).

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Apprentie en herbe #4, ou le secret de l’écriture (ou d’un titre accrocheur)

Car il faut toujours tenir ses promesses, et que ce n’est pas trop conseillé de commencer une phrase par « car », je reviens sur le blog avec un nouveau texte pour la série « apprentie en herbe » ! Pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, enfin essentiellement sur Insta, car oui, je suis devenue « insteugreumeuse » par la force des choses, je vous avais prévenus qu’étant en pleine découverte du manuel d’écriture de Stephen King, je vous conconcterais un petit article entre deux publications du Zodiac pour vous partager mon ressenti à la suite de cette lecture, écriturement parlant. Oui, écriturement, ça n’existe pas, mais internet et les chaussons éclairants non plus à une certaine époque. Si vous ne me croyez pas, allez jeter un oeil ici (ici oui) et ne me demandez surtout pas ce que je faisais sur ce site ce matin, je n’ai toujours pas inventé la machine pour éviter de perdre du temps sur la toile (Cqfd sur le désespoir)

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Apprentie en herbe #3, à la recherche du temps tout court

Avec le temps va tout s’en va, disait ce bon cher Léo ! Je veux bien, ça met du baume au coeur, mais comment qu’on fait quand justement le temps aussi se fait la malle !

Fort alambiquée comme introduction, me direz-vous ! Fort déshydratée de la cervelle, avancerez-vous ! Fortement raison, aurez-vous !

Aujourd’hui, alors que le soleil nous gratifie de ses plus beaux rayons, qu’il nous darde les cuisses jusqu’en terre picarde, j’entame mon après-midi dans notre espace bunkérisé, où tout est fermé, de la porte aux volets, aucun risque d’y voir, une seule mouche voler.

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Apprentie en herbe #2, ou le début de la fin

Finir.

Finir son assiette, finir son plat, finir ce qu’on a commencé, finir de radoter, finir le mois, finir ses phrases, finir ses devoirs, finir ses conneries, finir son master, finir ses études, finir son travail, finir son film , finir sa série, finir sa journée.

Finir encore et toujours.

Je dois finir ma formation.

Mes nouvelles.

Un livre, celui que j’ai jamais écrit. Je me lasse, je rêvasse, je m’éparpillasse.

Je ne sais pourquoi, mais j’ai toujours 36 envies, 36 idées, 36 romans commencés. Enfin, 36, c’est un peu exagéré, disons qu’en divisant le chiffre par 6 moins 2, on est plus près de la réalité. Je sais, j’aurais pu faire Maths Spé. Oui, un roman, c’est pas juste un titre et trois phrases d’intro. Attention, nous disons « incipit » dans le milieu.

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Apprentie en herbe #1, où l’envie d’écrire voit le jour

Une formation d’écriture ?

Ben tu veux devenir écrivain ? Mais tu vas écrire quoi ? Tes voyages ? Ton végétarisme saugrenu ? Un ROMAN ? Genre un ROMAN ? Avec un titre, des chapitres, des personnages et une histoire ?

Toi, qui as grandi dans un village que personne situe sur la carte de France, tu te prends pour un auteur, une auteure, une autrice, on s’en fout, c’est pareil ?

Mais t’es au courant que c’est difficile d’en vivre ? T’es au courant qu’il y a plein d’écrivains qui seront jamais reconnus et qui écriront toute leur vie seulement pour leur tante ou leur chat ? Et ça flattera leur ego parce que l’un peut pas parler, et l’autre critiquer ?

Tu sais qu’il faut jouer des pieds et des mains dans ce milieu, si t’es pas tombée dans la marmite depuis que t’es tout petite, et que t’es pas un génie ? Enfin, Rimbaud à 15 ans, il avait déjà reçu des prix littéraires pour ses vers ! En latin !

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