Hell yeah Bukowski !

Bonjour à toi ! Eh oui, je reviens déjà ici avec de la nouveauté ! Comment ça ??? Après des semaines d’absence, deux publications en 6 jours ?!! (Si t’as pas eu le temps de dire ouf, ni de lire mes derniers textes, c’est ici) Yes, oui, si, da, c’est tout ou rien en ce moment, soit j’ai la même présence qu’un fantôme fantaisiste, soit je me transforme en prolifique perroquet ! C’est les « vacances » (en vrai, j’ai une tonne de travail qui m’attend pour les jours à venir, mais j’ai adopté la position de l’autruche, une politique qui fonctionne pas plus mal qu’une autre) alors j’en profite pour te partager mes derniers textes en vue de l’atelier à venir. Deux consignes sont à l’honneur en ce jour, l’écriture d’un fait divers et un texte autour de la musique tout en jeux de jambes de mots qui commençait ainsi « Une partition ayant mal au dos cherchait une ligne où s’accrocher mais aucune n’était à sa portée. Alors qu’elle désespérait de… » . Bien entendu, en cette période morose, pas question de prendre tout ceci fort au sérieux, alors je me suis amusée à emberlificoter les istruziones et en avant la fanfare ! Parce que hein, « Some people never go crazy, what truly horrible lives they must lead (certains ne se lâchent jamais, quelles vies affreuses ils doivent mener). C’est pas moi qui l’ai dit, c’est Bukowski !

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Belle lecture à toi, merci d’avance pour ton passage, ton indulgence, ton commentaire d’admiration éternelle (rayer la mention inutile).

Coup de filet à Walou-sur-Millet !

C’est toute la bourgade de Walou-sur-Millet qui s’est retrouvée au cœur d’un événement des plus incongrus.

En effet, ce mardi 22 mai 2022, aux alentours de 10 h 02, devant le stand du « Merlan Frites », le poissonnier, en pleine place du marché, un inconnu a osé émettre à voix haute… une opinion ! Au début, les deux villageoises qui se trouvaient derrière le fieffé frondeur, à deux cabas de distance, n’ont pas su réagir.

« C’est vrai que j’ai cru avoir mal entendu », s’est justifiée avec une pudeur de mise notre témoin, qui a préféré rester anonyme et qu’on nommera Claudine.

« Puis après avoir prêté une oreille plus attentive, j’ai vite réalisé que non seulement cet homme s’exprimait à voix haute, mais qu’en plus, il semblait tenir des propos, excusez-moi du terme, fort cohérents. »

Face à ce bouleversement qui a rendu Claudine aussi muette que les carpes de l’étalage de Bouvière, le poissonnier, son amie, notre deuxième témoin, qui pour des raisons évidentes, a aussi tenu à rester incognito et que l’on appellera Claudia, a réagi prestement en dégainant son IPhone 16xlgz.

C’est ainsi, alors que les morues (sur l’étal) commençaient à tirer la tronche, que l’homme, dont on ne connait toujours pas les motivations qui l’ont poussé à délibérément prendre la parole pour définir sa pensée, a été arrêté quelques mètres plus loin, au stand de Stéphane Mar’Eicher où le fraudeur s’apprêtait vraisemblablement à commettre d’autres délits, entre les fraises et les garriguettes.

L’inconséquent inconnu a pu être finalement neutralisé, les mains menottées, la bouche scotchée devant une assemblée de villageois éberlués, mais soulagés de pouvoir à nouveau circuler dans leur bourg dans l’ignorance la plus totale et la paix la plus grande dans leur cher village de Walou-sur-Millet.

On peut dire que Claudine et Claudia ont réussi, un beau coup de filet !


Une partition ayant mal au dos cherchait une ligne où s’accrocher mais aucune n’était à sa portée. Alors qu’elle désespérait de… pouvoir se soigner si tard (cithare), Mélody décida d’écumer les bars rock (baroque) du country, quitte à souffrir du dos, qu’elle cantate ou qu’elle sonate un peu ! Elle entra dans la première boîte venue, un endroit classique, pas trop funk, qui, d’accord, aurait mérité un petit coup de balai (ballet). Elle s’assit sur le premier sofa. Aussitôt, un homme à l’allure d’opérette s’approcha.

– Ce siège est libretto ? demanda-t-il d’une voix haut perchée.

– Mon dieu, encore un haut-parleur, pensa-t-elle.

-Je m’appelle Calypso, et toi ? enchaîna-t-il de sa voix de violon désaccordé, en s’installant à ses côtés.

Mélody, grogna-t-elle, car avec son mal de dos, elle ne pouvait pas luther ce soir. En plus, elle venait de réaliser, flûte, qu’elle avait oublié son portemonnaie.

-C’est très harmonieux comme prénom. Tu le portes bien. Tu as commandé déjà ? Leur gin aérobic est à tomber !

-J’ai pris un rumba-coca.

-Ah ça, c’est du haut-de-gamme !

-C’est pour faire passer mon mal de dos. J’ai le corps ankylosé. Je peux plus danser, ça me fait symphoniquement mal.

-Nom d’un accordéon ! Tu pouvais pas mieux tomber ! Je suis synthétiseur professionnel ! Montre ton dos !

Quoi ? Tu aur… (quatuor)

-Laisse-moi voir et je te fais un contrepoint en 2 temps 3 mouvements.

Et en effet, à peine eut-elle soulevé le hautbois de son pull, qu’il grimpa sur la tablature et qu’il observa son dos à l’aide d’un instrument un peu étrange en forme de cornemuse.

-Bougre de violoncelle ! T’as une sacrée bossa nova. Tu m’étonnes que tu sois aussi raide qu’un pupitre ! Je vais te remettre ça en une ritournelle !

Melody ne sut pas par quelle opération du Saint-Rhapsodie il s’y prit, mais il fallait croire que Calypso était un vrai virtuose car de mal au dos, elle n’eut plus ! Elle put recommencer à bouger et… à suivre le rythme de la musique qui tonitruait dans le bar ! Elle fit alors valser tous ses doutes et sur un quintette, l’invita à danser la salsa sur un morceau de hard rock.

Au diable les flonflons ! Le dos libé, mettant sa timidité en sourdine et, le saisissant à pleine bouche, elle se dit que sa soirée allait se terminer en fanfare, sur une belle note.  

Si cela t’a plu, t’a intrigué pour connaitre la suite, c’est par ici qu’on s’abonne !

Credit photo Bukowski’s thoughts by Sabrina P. @entreleslignes4.

4 réflexions sur “Hell yeah Bukowski !

  1. Bon jour Sabrina,
    J’adore … 🙂 Le premier texte est possiblement un futur proche avec cet humour qui ne s’écaille pas d’un poil 🙂 et le deuxième texte (qui n’a pas de titre apparemment) est une belle partition qui défroisse les zygomatiques au plain-chant qui ne fait pas cierges et nous éclaire en chœur sans nous mener à la baguette … 🙂
    Max-Louis

    Aimé par 1 personne

    1. Merci merci Max-Louis ! Pour ton commentaire fort inspiré ! Oui, comme tu dirais, DIANTRE, mon second texte n’a pas de titre ! Je vais devoir y remédier fissa, nom d’un pipeau ! Belle journée à toi, Sabrina.

      Aimé par 1 personne

  2. Excellent!! J’adore ce genre de texte autour d’une thématique, surtout lorsqu’on joue avec les sonorité des mots!!
    Cadeau:
    – Mais où est cette Lady Hip Hop, qui biguinait dans mes bras? Elle avait snobbé l’autre toutou Fox Trot, qui la reluquait, la langue pendante et la queue basse.Crévindiou, elle avait préférait mes Cha cha. Moi j’aurai bien voulu la Rocker, vu qu’elle n’aimait pas les Mambo.

    -Oh qu’il est séduisant avec cette allure de Flamenco, lorsqu’il commence à tanguer de haut en bas.J’ai bien fait de venir dans cette boite de Merengue. En plus les cocktails Tango sont délicieux. Qu’est ce qu’il m’énerve ce Sirtaki étranger à me coller, et vouloir me la faire Salsa et téquila.

    La belle Lady Hip Hop, voulait juste un Zouk collé serré sur le bel hidalgo, ou un Quickstep en Lambada-Polka. Or, le grec l’a coincée contre le zinc du bar.Sans plus attendre sur la route de Madison, en deux coups de Paso-Doble , la belle l’a mis Be bop, ouh la la sur le dance floor!

    Aimé par 1 personne

    1. Génial !!!! Merci pour ton partage et ton inspiration ! Bizarrement, ça ne m’étonne pas que tu aimes ce genre d’exercice où ça doit fuser dans les barilets des jeux de mots ! Merci pour tous tes chaleureux commentaires, hâte de me remettre à l’écriture et de venir lire tes textes ! Bien à toi ! Sabrina.

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