Bonjour à toi, cher.ère lecteur.rice ! Alors que j’essaie d’inculquer à mon chat comment mettre à chauffer l’eau du thé (échec total, clairement ce chat n’a jamais entendu parler des évolutions de Pokemon), je reviens vers toi avec une proposition d’écriture de dimanche ! Cela fait déjà un moment que je veux proposer à nouveau ces rendez-vous, et que je repousse, faute de temps et de solution quantique à portée de main. J’avais donc pensé à une consigne assez burlesque, conçue un jour de boue et de gadoue près de la Dordogne, puis ce matin, je suis tombée grâce à une chère amie (si tu passes par ici, coucououou !) sur le nouvel album PARADIS de Ben Mazué. Si tu ne connais pas cet artiste, je t’invite à vite aller faire un ‘tit tour sur la toile pour découvrir ses textes poétiques et doux. Il m’a fait aimer les Magnolias de Cloclo, si si, je t’assure. Bon, comme on n’est pas dans la catégorie Bibli Roulante (assez sédentaire en ce moment) avec chronique pseudo-culturo-littéraire, mais dans à vos styl’oh, je te propose aujourd’hui de partir de la chanson de Ben Mazué « J’écris ». Parce que c’est une belle chanson, et parce que ça m’intéresse, et parce que je m’y suis essayée pour m’amuser cet après-midi. Eh oui, on a les après-midis qu’on mérite. Je te donne les paroles de la chanson, et tu peux donc laisser filer tes mots pour dire haut et fort pourquoi donc tu écris. C’est assez libre, hein c’est pas une interro, j’ai assez donné cette semaine, j’ai respecté la structure à moitié, n’ai pas mis les ponts par exemple et n’ai certainement pas essayé de la caler en musique 🙂 ! Tu peux faire en vers, en prose, en impro, bref, écris comme tu es et poste ton texte en commentaire !
Lire la suite: à vos styl’oh (écrivez comme vous êtes #2)La chanson ici, les paroles là !
Et ma contribution, ici même ! Bonne lecture et bon dimanche ! Hâte de te lire… Sabrina.
J’écris, le cœur plein d’illusions, avec les mots comme bataillons
J’écris les mots comme ils coulent, l’encre pour unique horizon
J’écris quand ça va pas, et quand ça va pas mal,
J’écris sur ce qui s’passe dans ma rue, tant pis c’est un cheval,
J’écris parce que j’ai plein de trucs dans la tête,
Qu’il y a des personnages pas toujours esthètes,
Parce qu’il y des moments où parler semble incongru,
Parce que quand j’écris, j’ose me mettre à nu.
Pour déformer le monde (j’écris)
Bonifier l’immonde (j’écris)
Faire passer l’temps qui vagabonde (j’écris)
Réinventer le passé, le futur, le présent (j’écris)
Que mon corps se dévergonde (j’écris)
Quand la colère gronde (aussi)
Parce que je pourrais pas mieux faire en chantant.
J’écris à mon chat, à cœur perdu, à ma cousine, à bâtons rompus,
À ma grand-mère, à des amis imaginaires, à ceux qui sont loin,
Même quand mes phrases sont pauvres, je leur mets un point,
Et quand de tout mon corps, restera rien de plu’,
Y aura ces cahiers griffés, griffonnés, graphiés,
Des petits riens, des petits tout, y’aura un peu de moi,
Des instants jetés là, comme du putain de gravier,
Des lignes jamais dites, des grammes d’écrits, des larmes d’émoi.
Pour m’inventer une vie (j’écris)
Être cigale plus que fourmi (j’écris)
Parce que je respire comme je lis (j’écris)
Parce que je me suis jamais posé la question
Pour éviter, tromper, créer l’ennui (j’écris) ?
Amuser, embêter, emmerder le lecteur qui me lit (j’écris)?
Pour tout ça, ou peut-être même pour rien, j’écris.
Merci à celles et ceux qui ont participé !
- Tant, je m’escribe chez Tiniak
Voilà comment je m’amuse un dimanche après-midi, j’espère que cette lecture t’a plu et… que la chanson t’inspire !
J’écris. J’écris une histoire. Ce n’est jamais qu’une histoire. La rectitude des mots et l’exactitude des faits sont accessoires. L’émotion est ma mémoire, ma matière première. Je tiens le bon bout du crayon, je mène, j’en fais ce que me dicte le moment. Personne ne sauvera plus personne, c’est la raison pour laquelle j’écris, le crayon bien serré dans mes doigts exsangues. Comme on serre un tronc d’arbre dans nos bras et qu’on s’accroche à sa force immuable; qu’on entend se lever les gémissements, les cris, la tempête. Que le plomb craque au bout du crayon. Que les mots viennent tout calmer, tout guérir.
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Merci de ton texte, merci de tes mots. Tu as tout dit en quelques phrases, très justes. Ecrire peut aider à calmer même les plus grandes tempêtes, même si les tempêtes futures ne seront pas empêchées. Belle journée à toi, et merci de ta participation 🙂 !
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« L’émotion est ma mémoire… » : maxime !
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Et oui on l’a attrapé, le virus de l’écriture ! Pas facile de s’en débarrasser. Mais heureusement, c’est plutôt un bon virus, qui connecte ses victimes. Je découvre Ben Mazué – ça va prendre du temps pour tout explorer. Jusqu’à présent, aucune fausse note. Merci du partage !
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Bonjour Victor Hugotte ! Je suis ravie que tu aies apprécié Ben Mazué, j’espère que tu apprécieras ta découverte, à ton rythme, c’est bien de prendre le temps, surtout en ce moment ! Et toi, piquée du virus de l’écriture, pourquoi écris-tu ? Où est ton texte 😉 ? Belle journée à toi, Sabrina.
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Victor Hugotte ! Victor Hugotte ! Victor Hugotte !
Allez, viens-y…🤗
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😉
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J’attends…🙃
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Ce que j’ai entendu de Ben Mazué m’a beaucoup plu. Je vais devoir aller plus loin dans son oeuvre. Ce chemin sera plaisant.
Merci pour ton texte.
J’écris moins. Tant de gens disent si bien les choses que je ne vois pas l’intérêt de me risquer à les dire moins bien.
J’ai été voter pour ton texte chez short-edition. Avec plaisir.
Bonne nuit Sabrina,
Régis
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Bonjour Régis, je suis contente que tu soies allé découvrir Ben Mazué et que cela t’ait plu. Dommage pour l’écriture, évidemment, tout a déjà été dit (et magistralement), il n’empêche que tu en as sans doute, des choses à dire, à écrire, à ta manière, sans prétention aucune 🙂 ! Merci pour le vote, je vais aller lire tout ceci. Belle journée à toi, Sabrina.
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Tant ! Je m’escribe…
…quand en moi bêle l’Être
à ne m’y plus connaître
et que je fonds, par bribes…
…quand une pluie essuie
à mon front, son ennui
et qu’il m’en vient des charmes…
…quand piétine alentour
de mon âme et son four
un fiévreux rigodon…
…quand la ville s’en dore
la face à l’héliodore
un songe m’y confonds…
…quand l’orage me fuit
après m’avoir suivi
et dépose les armes…
…quand, à la dérobade
j’entrevois la Camarde
n’en étant pas moins libre…
Tant… Oh, tant ! je m’escribe !
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Eh Tiniak ! Merci beaucoup pour ça ! Tu sais, c’était un projet que j’avais lancé il y a un moment, et la vie… eh bien, fait que j’ai laissé un peu cet aspect du blog. Mais grâce à toi, je vais le dépoussiérer, j’ai même pondu une consigne que je vais poster ce tantôt ! Alors merci !
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Et d’ajouter, pour illustrer…
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Et d’ajouter, en illustration sonore…
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