Je marche seul

Dernier jour avant la fin du mois d’août, et je persévère dans mon espoir de rattraper le Zodiac Writing Challenge (toujours ici pour les intéressés Zodiac Challenge et tous mes textes pour ce challenge sont dans la catégorie Textes d’hiver sur le blog, sous une photo du zodiaque) ! Comme je l’ai dit dans mon dernier article d’apprentie en herbe, (Apprentie en herbe 4) il ne faut jamais cesser d’écrire ! Que ce soit sur un long projet, sur des consignes, dans des ateliers, dans des forums, pour des concours… Je vous laisse donc découvrir ma publication « Je marche seul », un titre qui évoque peut-être, à l’approche du mois de septembre, les doux souvenirs d’un été en goguette. Une fois n’est pas coutume, je ne dis rien sur ce texte avant que vous ne le terminiez et que vous deviniez le thème que j’ai choisi et les contraintes que je me suis imposées parce que quand on aime, on ne compte pas ! Bonne lecture à vous !

— Je marche seul !
— Bonne idée ! Compte pas sur moi pour te rattraper !
— Pff ! J’ai peur de rien…
— Quand la bouteille est vide, y’a plus personne pour la boire !
— C’est pas vrai ! Voilà qu’elle repart avec ses délires schizo maniaco psychotiques!
— Quoi ! Qu’est-ce que tu dis ! Parle plus fort si t’es un homme !
— Ah les filles…
— Répète !
— Elles prennent tout à l’envers…
— Moi, je suis une petite fille, c’est ça ?
— Tournent, les violons, tournent…
— Je te donne trois secondes pour me le dire en pleine face !
— Bienvenue sur mon boulevard !
— Quoi ! Mais j’en reviens pas ! Qu’est-ce que je fous avec quelqu’un comme toi sérieux ! Cette arrogance, ce… ce… Je peux tout accepter, tout, mais pas l’indifférence ! 20 ans passés ensemble ! 20 ans !
— Natasha…
— M’appelle pas par mon prénom !
— Je vais t’appeler comment alors… Lisa ?
— Grr, tu m’énerves ! Allez, va voir là-bas si j’y suis !
— Tu vas pas me courir derrière juste après j’espère…
— Ca risque pas !
— Arrête, il suffira d’un signe, pour que tu te jettes encore dans mes bras…
— C’est ce que tu crois, vieux coureur de jupons ! Tu te crois indispensable ! Mais sache que… que tu n’es que minoritaire dans ma vie, voilà, c’est dit.
— Il y a pas si longtemps, tu jurais tout le contraire.
— Les choses ont changé !
— Eh bien, je t’aimerai quand même un peu, pendant quelques jours, puis, j’oublierai ton nom et les nuits de solitude. Il me restera plus qu’à m’enregistrer sur Tinder ou à m’abonner à Jeanine médicament blues.
— C’est qui cette Jeannine encore ! Encore une pétasse des restos du cœur ??
— Et voilà que ça recommence ! Back to the city again. Ca nous apprendra à trop boire et veiller tard.
— T’as un souci ? Ca y est, Môssieur se la raconte encore avec son anglais « justeuh a litteul sign please » comme il a fait toute la soirée, pour impressionner les minettes de 15 ans !
— Elle avait 17 ans, Natasha !
— C’est pareil, je suis sûre que sa famille lui avait même pas donné la permission de minuit !
— Puisque tu pars dans tes délires, je préfère ne pas agir, ni réagir, sinon on va parler de la manière que t’as d’allumer les mecs quand tu danses…
— Quand je danse ! Ca, c’est trop fort ! Alors, on peut plus danser avec un ou deux hommes quand on est en couple, c’est ça ?
— C’est pas juste quelques hommes…
— Bien sûr, c’est une pile carrément, en fait, je vais bientôt être accusée de rapt de gonzes, de vol de testostérone, de pillage de couilles !
— C’est pas bientôt fini ce bruit !!! On peut pas écouter son blues peinard ici, ma femme n’arrive pas à fermer les yeux avec vos conneries ! Je commence demain à 6h, encore un matin à turbiner comme un con, pour trier les yaourts, soit dit en passant. Alors, mec, si tu l’aimes, ne lui dis pas que le contraire, ça fait péter les plombs aux filles, même les filles faciles, et toi la nana, tu l’aimes ton gars ?
— Euh… oui, je l’aime aussi…
— Bah voilà, continuez à vous aimer l’un l’autre, chantez-vous des chansons d’amour, dansez sous la pluie, que sais-je, allez jusqu’au bout de vos rêves, et arrêtez de nous casser les tympans avec vos conneries de couple à la noix, vous êtes pas nés un 17 à Leidenstadt que je sache !
— EUH… Non…
— Alors aimez-vous bordel de merde, et bonne nuit !

***

— Il vient de se passer quelque chose de bizarre, non ?
— On peut dire que tout était dit…
— Tu sais il a peut-être raison, il est peut-être temps que tu quittes ton autre chemin… C’est nul cette dispute, de quoi c’est parti déjà ?
— Aucune idée, de rien de particulier, des bagatelles, de la poussière en fait…
— Serre-moi contre toi mon chéri…
— Si…
— Chut… sans un mot, s’il te plaît…
— Rah… y’a pas à dire, la vie, c’est mieux quand on est amoureux !
— Shh, sans un mot, j’ai dit…

Alors, vous avez trouvé mes deux contraintes ?

Les sujets du mois d’avril étaient : le jardin / un dimance à Paris / je marche seul (incipit) / un petit tas de détritus. Mon choix ne vous a donc pas échappé… Eh oui, avec des sujets pareils, c’était une évidence ! Pour cette consigne, je me suis donc amusée à essayer d’incorporer dans le texte un maximum de… vous l’aurez deviné bien sûr, si vous avez été biberonnés, comme moi… de titres de chansons de JJ Goldman ! Si mes calculs sont bons, parce que moi j’aime raconter et pas recompter, il y en a pas moins de 53 ! Saurez-vous les débusquer ? Et comme le plaisir ne vient jamais seul, je me suis donné pour objectif de ne rédiger que des dialogues ! Alors, vous en pensez quoi, bonne idée ou… Long is (encore) the road ? Belle journée à vous, Sabrina.

Si ça vous dit de me suivre et de ne rien rater, pour lire chez vous, ou sur un trajet, c’est par là !

5 réflexions sur “Je marche seul

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