Apprentie en herbe #4, ou le secret de l’écriture (ou d’un titre accrocheur)

Car il faut toujours tenir ses promesses, et que ce n’est pas trop conseillé de commencer une phrase par « car », je reviens sur le blog avec un nouveau texte pour la série « apprentie en herbe » ! Pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, enfin essentiellement sur Insta, car oui, je suis devenue « insteugreumeuse » par la force des choses, je vous avais prévenus qu’étant en pleine découverte du manuel d’écriture de Stephen King, je vous conconcterais un petit article entre deux publications du Zodiac pour vous partager mon ressenti à la suite de cette lecture, écriturement parlant. Oui, écriturement, ça n’existe pas, mais internet et les chaussons éclairants non plus à une certaine époque. Si vous ne me croyez pas, allez jeter un oeil ici (ici oui) et ne me demandez surtout pas ce que je faisais sur ce site ce matin, je n’ai toujours pas inventé la machine pour éviter de perdre du temps sur la toile (Cqfd sur le désespoir)

Alors, pour être tout à fait honnête, c’est le deuxième livre sur l’écriture que j’épluche cet été. Le premier était de Bob Mayer, écrire un roman et se faire publier (sur Babelio) au titre évocateur, et quasi enchanteresque. Oui, je le savais, la clé salvatrice de toute ma destinée littéraire et cosmique se trouverait dans ces pages révélatrices, entre ces lignes « épiphaniques » !!! Inutile de préciser qu’à la fin de cette lecture, j’étais pas plus avancée, je n’avais ni écrit mon roman, et encore moins publié ! Ce n’est pas parce qu’on a lu, approuvé, annoté, qu’on a l’assurance d’écrire son roman, et de se faire publier. Y’a pas de garantie « satisfait ou remboursé » hein. J’avoue avoir sauté quelques pages sur la partie écriture qui prodiguait des recommandations logico-logiques, et m’être plus concentrée sur la seconde car je l’ai trouvée plus fournie en conseils pratico-pratiques sur le monde de l’édition.

Revenons à King, Stephen, not the Lion. Alors, déjà, on est bien d’accord, on aime ou on n’aime pas sa littérature, that is not the question. Personnellement, j’ai beaucoup lu dans ma jeunesse ses romans, du moins, quand j’étais encore plus jeune que je ne le suis maintenant, et j’ai dévoré entre autres Ça, les Tommyknockers, Misery, Carrie mais le dernier en date doit être Joyland, paru en 2013, autant dire que je ne suis pas vraiment à la page ! Il n’en reste pas moins qu’avec plus de 50 romans à son actif, et une signature bien à lui, j’étais très curieuse de découvrir comment cet auteur haut en couleur s’était adonné à cet exercice plutôt difficile, de décrypter son rapport… à l’écriture. Et je n’ai pas été déçue !

Visez un peu son intro. « Ce livre n’est pas bien long, pour la simple raison que la plupart des livres qui parlent d’écriture sont pleins de conneries. Les romanciers, moi y compris, ne comprennent pas très bien ce qu’ils font, ni pourquoi ça marche quand c’est bon, ni pourquoi ça ne marche pas quand ça ne l’est pas. J’imagine qu’il y aura d’autant moins de conneries ici que le livre sera court. » On peut dire que ça donne le ton. Et tout le livre est ainsi, ponctué d’humour grinçant et de remarques sans pitié sur ses errances, son enfance et ses déviances. Point de miséricorde avec King, on rit de ses mésaventures, et on se sent à la fin de ce manuel, soulagé, et reboosté.

Soulagé, parce que finalement, l’écriture, c’est quand même un sacré chemin de croix, et reboosté, car lorsqu’on voit l’acharnement et la ténacité dont il a fait preuve pour réussir à percer, on n’a plus qu’une envie, celle de se cloîtrer dans notre bureau, notre chambre, nos toilettes -peu importe, tant que la porte reste fermée- et d’écrire, parce qu’il n’y a que ça à faire. Il n’y a pas de recette miracle, pas de travail mâché , pas de truc qui marche ou qui fait mouche. Pas de potion magique donc, pas de « je suis tombée dedans quand j’étais petite » qui tienne. Faut relever les manches, lire, écrire, lire, dormir, lire, écrire, écrire, écrire.

Alors, bien sûr, il y a des techniques, il existe des stratagèmes, des astuces, des mécanismes bien huilés, on peut (doit) affiner la psychologie de nos personnages, construire des grilles, séquencer notre roman, planifier nos chapitres, réécrire à l’envi nos premiers jets, et King, comme beaucoup d’autres écrivains, nous en offre quelque échantillon. C’est plutôt bien résumé dans cet article de l’Express, même si on passe à côté du plaisir truculent de connaître le passé et le passif de l’écrivain (L’express King) Mais la règle, l’unique, s’il devait y en avoir une seule, c’est bel et bien de prendre son stylo, son crayon, son clavier, on s’en moque, mais il faut écrire. Le matin, le midi, le soir, pour des concours, un challenge, pour le plaisir, sur du long, sur du court, du poème, de la rime, de la prose, du slam, le dernier tube de l’année, peu importe l’objectif, la longueur, la consigne, la contrainte : entraînez-vous, améliorez-vous, amusez-vous, défiez-vous, apprenez, rapprenez, ne lâchez rien, écrivez ! Un point, c’est tout. Qu’est-ce que je fous donc ? Au boulot ma vieille !

Ecrire

Comment

écRire

quoI

écriRe

Encore

Belle journée à vous, lecteurs, amis, aspirants-écrivains, et gardez la foi, comme Ophélie Winter car Stephen King a failli ne jamais être Stephen King… du moins le maître du suspense. Son livre, c’est celui-là, s’il vous prend l’envie de le lire, que vous aimiez l’auteur, que vous cherchiez à écrire ou non ! (Mémoire d’un métier) N’hésitez pas en commentaire à me partager vos lectures éclairantes, il y a toujours un bon conseil à glaner !

Pour tout suivre de mes questionnements, de mes publications et de mes challenges d’écriture, c’est là !

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